Beschreibung:

Vol. 1: 341 p., Vol. 2: 463 p. Toile originale.

Bemerkung:

ZWEI BÄNDE. Vereinzelte Bleistift-Anstreichungen, die Seiten sind papierbedingt nachgedunkelt, ansonsten sehr gute Exemplare. / DEUX VOLETS . Quelques ratures au crayon, le papier des pages s'est assombri, sinon très bons exemplaires. -- TABLE DES MATIÈRES -- DU PREMIER VOLUME -- LIVRE PREMIER -- INTRODUCTION -- CHAPITRE I -- LA SIGNORIE -- I. Le Quattrocento: ses limites, son importance et son caractère. La commune italienne: grandeur héroïque de cette commune. - La commune italienne étudiée à Florence.. -- II. Causes de la déchéance de la commune. Le système organique de la commune. La paix, le commerce et l'argent. L'esprit municipal. Dans quelles condi- tions se trouve un ambitieux au début du Quattro- cento. Avènement de la Signorie. -- Le prince italien. Ses origines, sa position et sa force. - Les canailles: Everso d'Anguillara, Ferrante d'Ara- gon, Galeazzo Sforza, Philippe-Marie Visconti, Sigis- mond Malatesta. - Les bons princes. - Culture exquise du prince italien... -- IV. La guerre au Quattrocento. - Condottas et condottières : Attendolo Sforza et Braccio da Montone. Transfor- mation des conditions de la guerre: la guerre devient un art. Le prince, homme de guerre.. -- V. - La politique au Quattrocento. cède au régime du droit. Le régime du fait suc- La politique devient une science expérimentale. Le prince, artiste politique. Le prince dans ses rapports avec le peuple. prince et la signorie.. Le -- CHAPITRE II -- LA SOCIÉTÉ -- I. Le moyen âge, époque de la règle et de la masse. - Rup- ture de la discipline médioévale au Quattrocento. Désorganisation de l'univers politique : l'empire, la papauté, la féodalité, la cité, l'université. Désorga- nisation de l'univers moral; la religion, la patrie, la l'homme. Avènement de l'individu. - Religion de famille. L'homme est parce qu'il vit, -- II. Le moyen âge, époque des sociétés: la Renaissance, époque de la société. Le monde se réunit selon des formules nouvelles et en groupements inédits. Carac- tère barbare de la société quattrocentiste. L'esprit nouveau: la politesse, la causerie, la beauté, influence de l'antiquité et du paganisme. Le Quattrocento, ni trop barbare ni trop raffiné, est l'époque de la cordialité. -- La femme. La femme, au moyen âge, est la matrone et la femelle. La femme au Quattrocento: Pétrarque, Boccace et la Defensione delle Donne. Education masculine de la femme sa culture, sa beauté, sa toi- lette. Role nouveau qu'on lui attribue. Angélique et Isabelle d'Este... -- CHAPITRE III -- L'ÉGLISE -- I. L'âme italienne. Le christianisme opposé à sa structure toute classique et latine. L'Eglise catholique, &pos- tolique et romaine. Ce qu'elle garde du paganisme. Le culte, le dogme et la discipline. La religion reste une fonction publique.. -- II. La papauté au Quattrocento. Les papes: l'idée ponti- ficale disparaît devant le personnage. Rome, état italien ses limites, ses ressources, ses faiblesses, sa politique et ses armes. La foi, moyen politique et moyen financier. La Rome glorieuse belle; Nicolas V, Pie II. Le pouvoir temporel.. et -- Protestation italienne et catholique contre l'Eglise. Dante. Les secrétaires apostoliques. Les cardinaux. -Comment on parle au pape et du pape: Marsile Ficin, Lorenzo Valla. Cette protestation n'aboutit pas à l'hérésie. L'Eglise perd son importance de facteur spirituel et moral.... -- LIVRE DEUXIÈME -- LE LATIN -- CHAPITRE I -- L'HUMANISME -- L-Les dialogues ad Petrum Histrum. révèlent. La jeunesse Etat d'âme qu'ils érudite et pédante, et non plus artiste et créatrice. L'Italie, fatiguée et énervée dans ses sources vives. Effort des siècles précédents. - L'humanité se repose chez les humanistes. -- II. L'antiquité au moyen âge. Comment elle est cultivée, honorée et vivante. Comment elle est déformée par l'Eglise, qui la réduit au rôle de servante et la destine à la fonction morale. Le latin, les légendes et les livres en cours. L'œuvre qui s'impose. L'antiquité pénètre la vie. Définition de l'humanisme........ Obstacles opposés à l'humanisme. Le christianisme.. -- Les ascètes, les frères quêteurs et les moines. - Deux civilisations sont aux prises. Triomphe de l'huma- nisme. Causes de ce triomphe. -- CHAPITRE II -- LES HUMANISTES. FLORENCE, MILAN ET VENISE -- 1. Pétrarque. -- II. Les successeurs immédiats de Pétrarque: Jean Boccace, Luigi Marsigli, Coluccio Salutati.. -- ??. Cosme de Médicis. Son influence et son groupe. Nic- coló Niccoli, Leonardo Bruni, Ambrogio Traversari, Giannozzo Manetti, Carlo Marsuppini. Poggio Brac- ciolini. Essor de l'humanisme florentin -- IV. Caractère combattif de l'humanisme milanais. Le milieu et les princes. Antonio Loschi, Giuseppe Brippi, Gasparino da Barzizza. L'Université de Pavie et ses professeurs. Francesco Filelfo. Influence du séjour de Filelfo à Milan; les nouveaux princes, les nouveaux poètes et les nouveaux érudits. Giorgio Merula.. -- V. Caractère patricien de l'humanisme à Venise. Les grands citoyens et les grands dignitaires. Dynasties littéraires: les Giustinian, les Barbaro, les Zeno. - Les étrangers. Education de la jeunesse dorée les Vé- nitiens se distinguent dans la pédagogie. Pier-Paolo Vergerio, Guarino Guarini, Vittorino Rambaldoni. Influence de Venise sur le nord de l'Italie... -- CHAPITRE III -- LES HUMANISTES. ROME ET NAPLES -- I. L'humanisme à Rome et à Naples fut une importation étrangère... -- II. Rome. Sen état de désolation au Quattrocento. Sa population. L'Eglise. Les humanistes, secrétaires apostoliques. Leur mission, leurs habitudes et leur œuvre. Lorenzo Valla. - Influence de Lorenzo Valla. Les universités de Bologne et de Pérouse; l'impri- merie; les cardinaux lettrés. Niccolò Perotti, Giovan- nantonio Campano, Bartolommeo Platina. - Pomponio Leto. L'Académie romaine.. -- Naples. Son climat, sa population et sa cour. Le roi Alphonse d'Aragon le Magnanime. - Essor qu'il donne aux lettres latines. Premiers humanistes qu'il appelle. Antonio Beccadelli, dit Il Panormita. Gioviano Pontano. - La nouvelle génération à l'œuvre. - L'humanisme napolitain se traduit en poésie. L'Accademia pontaniana... -- CHAPITRE IV -- LE BEAU STILE LATIN -- I. L'œuvre des humanistes. gnifiance... Son énormité et son ingi- -- II. Le beau style, but suprême. - Les traités d'orthographie - Les lexiques. Les grammaires. - Principes de rhétorique et de stylistique. Le De Compositione de Barzizza -- ales de beau style. Gianozzo Manetti, Poggio Brac Exemples ciolini, Ermolao Barbaro, Giannantonio Campano, Francesco Filelfo. -- IV. Progrès dans le latin. - Le latin de Pétrarque, de Poggio, de Bruni. Le cicéronianisme des premiers huma- nistes. Réaction contre le cicéronianisme. -- V. Prédominance de la forme sur le fond. On ne prend garde qu'à l'éloquence. Rôle de l'éloquence dans la vie italienne. Influence artistique d'une pareille dis- cipline... -- CHAPITRE V -- L'ÉCOLE DE L'ANTIQUITÉ -- 1. Le bienfait de la discipline antique. n'ont jamais ressenti ce bienfait. sont restés des écoliers et des enfants. Les humanistes Pourquoi. - IIs Toutefois ils ont imposé l'antiquité au monde de la pensée... -- II. La théorie et la pra pratique de l'éducation chez les huma- nistes. Leurs traités d'éducation. Grandes écoles du Quattrocento. Gasparino Barzizza. Guarino Guarini. Vittorino Rambaldoni.. -- La société quattrocentiste en dehors des humanistes. Cette société se met à l'école de l'antiquité. - L'anti- quité est chez elle contre-balancée par la vie. Influence d'une pareille discipline. Hommes com- plets, clairvoyants et harmonieux créés par cette dis- cipline. Æneas-Sylvius Piccolomini.. -- CHAPITRE VI -- L'ESPRIT CRITIQUE -- Les origines de l'esprit critique. Dévotion de l'huma- -- nisme à l'antiquité. Les humanistes ont soustrait l'antiquité à l'empire de l'Eglise et changé le régime de l'intelligence. Leur besogne critique. -- 11. Flavio Biondo. exemple... Son œuvre. Sa méthode. - Son -- Lorenzo Valla. Son caractère. Son opuscule sur Cicéron et Quintilien. Son De Professione religiosorum. Son De Voluptate.. -- IV. Lorenzo Valla. Son œuvre utile. Les Elégances. Les Disputationes dialecticæ. Les Adnotationes ad novum Testamentum. - Le De Donatione Constantini.. -- V. Lorenzo Valla, anneau du vieux monde et du nouveau -- CHAPITRE VII -- L'ESPRIT POPULAIRE DANS LE LATIN -- P 1. Le latin oratoire. Son caractère universel et éternel. Les humanistes l'ayant pris pour modèle ont com- posé une littérature anonyme... -- II. Coins populaires dans l'œuvre des humanistes. - Leurs lettres, leurs invectives, leurs naïvetés. Genres populaires ramassés par le latin. Les Facéties de Poggio. L'Histoire de deux amants d'Æneas-Sylvius. -- ??. Caractère à la fois populaire et antique de Naples. - L'Hermaphroditus d'Antonio Beccadelli. L'œuvre Pontano. Ses dialogues.. -- IV. La poésie de Pontano. L'églogue de Lepidina. - Ses autres vers. Son poème de l'Amour conjugal. Ses berceuses -- V. Pontano est à la fois le plus classique et le plus popu- laire des poètes. - Jusqu'où il conduisit lê latin..... -- CHAPITRE VIII -- LA DÉFORMATION PROFESSIONNELLE -- Dante et Pétrarque. Leurs deux conceptions artistiques. La littérature devient l'expression de raffinés et s'adresse à des raffinés. Mépris de l'humanisme pour le peuple. - La caste et la race des lettrés. L'idée qu'ils se font de la patrie, de la famille, de la vie. Séparation de l'écriture et de la vie. - Triomphe de la littérature.. -- TABLE DES MATIÈRES -- DU SECOND VOLUME -- LIVRE TROISIÈME -- LE GREC -- CHAPITRE I -- DIFFUSION DU GREC EN ITALIE -- I. Le grec à Florence. Florence, Athènes de l'Italie. Ignorance du grec au moyen âge. - Manuel Chryso- loras, premier maître grec de l'Italie nouvelle. - Départ des Italiens pour la Grèce Guarino, Aurispa, Filelfo. - Florence à l'œuvre. Le Concile d'union.. -- 1. Le grec en Italie. - Progrès accomplis. Le grec s'ins- talle dans la ville des papes. Chaires, maîtres et livres. Nécessité pour un esprit orné de connaître le grec. L'Académie d'Alde Manuce.. -- I. Exode des Grecs en Italie. Les personnages illustres: Chrysoloras, Phléthon, Argyropoulos, Lascaris, Bessa- rion. La foule des subalternes. Leurs misères, leurs emplois et leurs services. Prise de Constanti- nople par le Turc. - Ce que la Grèce, chassée de Byzance, trouva en Italie. liens pour les Grecs... Mépris des savants ita- -- CHAPITRE II -- LA COUR DE LAURENT DE MÉDICIS -- L-Florence, capitale de l'hellénisme italien et centre d'un nouveau moment de culture. -- I. -Laurent de Médicis, dit le Magnifique. - Complexité de son caractère. Sa position et sa politique. - Son esprit. Sa volonté. Son charme -- I. - La Florence de Laurent. - Les Médicis: le palais, la famille, les enfants. Familiers du palais. Charme et cordialité de la vie quotidienne: les soirées, les vil- légiatures, les jeux. étouffés par la joie. Les éléments dramatiques Les fêtes le carnaval, le Calen- dimaggio, la San-Giovanni; joûtes, bals et entrées triomphales. L'art et la beauté. Les poètes et les savants. Désinvolture et grâce de la science. Florence, nouvelle Athènes... -- IV. -- poésie contemporaine. La po En dehors de Florence Tito-Vespasiano Strozzi, Battista Spagnoli, Jacopo Naldo Naldi, Cristoforo Lan- dino, Michel Marulle, Cantalizio, Crinito, Braccesi, - Caractères de la poésie latine de l Scala, Verino. - fin du Quattrocento: elle est lyrique et courtisane.- de Politien. La poésie de Comment et pourquoi le une véritable poésie.... moment n'est pas favorable à -- V.- - -- L'érudition contemporaine. - A Florence: Politien, Lan- dino, Scala, Fonte, Rucellai, Crinito. - Au dehors de Florence: Domizio Calderini, Paolo Cortese, Girolamo Donato, Ermolao Barbaro, Codro Urceo, Filippo la science. Editions princeps. ments scientifiques. Premiers monu- -- CHAPITRE III -- L'ACADÉMIE PLATONICIENNE. LES HOMMES -- L -- L'Aristote du moyen âge. Gémiste Pléthon et la dis pute des Grecs sur la préexcellence de Platon et d'Aris tote. Platon et l'opinion de l'Italie érudite. - Platan est la beauté. cienne... Naissance de l'Académie platoni -- II. -- L'Académie platonicienne. - Son caractère. - Son maître. - Marsile Ficin: sa vie et son influence. - Auditeurs, amis et familiers de Marsile Ficin. Chanoines, pré- lats, orateurs, savants, grammairiens et poètes. Patriciens. dole.. Girolamo Benivieni et Pic de la Miran- -- III. -- La vie des platoniciens de Florence. Visites, cause- ries, dialectiques, correspondances, promenades, villé giatures, fêtes et banquets. Politien, Marsile Ficin et Pic de la Mirandole à Fiesole. L'Amitié amou- reuse échange de fleurs, de vers et de madrigaux. Qualité platonique de cette tendresse. - La beauté ado- rable. Le christianisme des platoniciens. Leur conversion à Dieu et leurs sympathies pour Savona- role. Leurs préoccupations supérieures. Leur zèle, leur esprit et leur bel-esprit. -- CHAPITRE IV -- L'ACADÉMIE PLATONICIENNE. LA PENSÉE -- L La pensée de l'Académie platonicienne est la pensée de Marsile Ficin développée par Pic de la Mirandole. Qualité de cette pensée. Marsile Ficin, placé entre la théologie et l'humanisme, -- II. -- Le De Christiana religione. La Theologia platonica. Comment Marsile réconcilie Jésus et Platon. Platon, serviteur de Dieu et prophète chrétien. -- L'œuvre de Pic de la Mirandole. L'aristotélisme italien et l'aristotélisme de Pic. Pic réconcilie Aristote aves le Platon chrétien de Marsile. Pic unit et accorde toutes les philosophies et toutes les religions. s'est révélé de tout temps... (et bien plus encore).